Game Creation Tools Classification

ZX81 Timex Corporation (Royaume-Uni), 1981

Informations

0 outils de création vidéoludique

Sinclair ZX81

Le Sinclair ZX81 est un ordinateur personnel 8 bits, conçu et commercialisé par la Sinclair Research en mars 1981. Le boîtier était noir avec un clavier à membrane ; l'apparence distinctive de la machine venait du travail du designer industriel Rick Dickinson.

Successeur du ZX80, cet ordinateur à prix réduit, basé sur un microprocesseur Zilog Z80A cadencé à 3,25 MHz1 possédait 1 Ko de mémoire vive pour les programmes et l'affichage. Celui-ci se faisait en noir et blanc (22 lignes de 32 caractères) sur un téléviseur standard, sans son mais avec un clavier extra-plat et sensitif (clavier à membrane).

La conception du ZX81 avait pour objectif de produire un ordinateur aux performances certes modestes, mais à un coût raisonnable. Cela passait d'abord par une réduction du nombre des composants et par l'optimisation de leur utilisation. À cet égard on peut noter deux caractéristiques intéressantes :

Tout d'abord la présence d'un circuit intégré dédié, l'ULA. Conçu spécifiquement pour le ZX81, il remplaçait 18 circuits TTL standards du ZX80 d'origine.

Mais le plus astucieux reste sans doute la technique retenue pour le contrôle vidéo qui était assuré par le microprocesseur lui-même. Ainsi la fréquence de 3,25 MHz ne se justifiait que pour permettre au Z80 d'être compatible avec la fréquence de balayage horizontal des téléviseurs. La moitié du temps machine (49,92% :((192*2)*52µs)/(625*64µs))était consacrée à tracer les points des matrices de caractères sur l'écran. Le code des programmes de l'utilisateur n'était traité que lors des retours de ligne du tube cathodique et pendant le balayage des zones vides en haut et en bas de l'écran.

La commande FAST permettait néanmoins de décharger le microprocesseur du contrôle vidéo. L'écran du téléviseur se couvrait alors de neige jusqu'à ce qu'une commande SLOW réactive l'affichage. Les opérations s’effectuaient alors 2 fois plus rapidement. Rien n'interdisait de faire des PRINT ou des PLOT pendant le mode FAST , mais on ne visualisait le résultat final qu'une fois de retour au mode SLOW.

La programmation se faisait en BASIC en tapant les instructions qui étaient imprimées sur les touches du clavier. Le BASIC offrait la possibilité de programmer indirectement en assembleur par le biais des commandes PEEK et POKE. La machine était proposée en kit2 à monter pour 490 francs français en 1981.

De nombreux périphériques étaient disponibles3, dont une extension de mémoire de 16 Ko, une imprimante thermique et un clavier à touches qui se collait sur le clavier d'origine. Des logiciels, dont de nombreux jeux ont été commercialisés (Flight Simulator, Cobalt Simulator, Mazzog). Les sauvegardes de programmes et de données étaient possibles sur un magnétophone à cassettes

Son prix (imbattable à l'époque sans les extensions), et surtout son manuel, qui enseignait de façon très pédagogique les notions de programmation en BASIC, en firent un très grand succès, malgré ses piètr